chorizo, petits pois et poivrons en sauce tomate

Pour cette recette, il va vous falloir du bon chorizo, heureusement, il en existe !  J’en ai trouvé à plusieurs reprises, dans des magasins bio de différentes régions, sans additif, ni colorant, ni conservateur ; et donc évidemment sans nitrites (Je remercie au passage Elise Lucet de Cash Investigation pour son reportage, disponible sur YouTube ici.  Alors évidemment, une fois l’emballage ouvert, il faut l’utiliser rapidement ou bien le congeler car il s’abime (ce qui est éminemment rassurant 🙂).  Nous le préférons piquant, tout comme l’était le « chouriço » –-non non, pas d’erreur orthographique– que nous faisions avec mes beaux-parents.  C’était une tâche qui, quand je l’ai vue faire aux Etats-Unis, impliquait la famille au complet au moment du façonnage des saucisses.  Bien évidemment ma belle-mère n’employait que des ingrédients naturels: de l’eau citronnée pour le nettoyage des boyaux, du jus d’orange, du piment, du paprika et de la cannelle pour la marinade des morceaux de porc… Ceux et celles qui s’y connaissent un peu comprendront l’intérêt de la cannelle aux vertus antiseptiques très utiles pour la conservation des aliments aux Açores dont les températures ne descendent jamais très bas.  Ensuite mon beau-frère s’occupait de fumer les saucisses… dans son garage, au risque d’enfumer tout le voisinage !  En Nouvelle-Angleterre, plus personne ne fait lui-même son chouriço à présent, car un des émigrés açoréen a eu la bonne idée d’ouvrir une supérette où il propose le sien « fait maison », dont malheureusement nous ne pouvons pas vérifier la qualité des épices utilisés…

Bref. Cuit avec des petits pois et des tomates, comme le faisait la maman de ma Moitié, ce plat n’est pas compliqué du tout.  J’aime y rajouter du poivron rouge et jaune : plus de légumes et moins de viande pour un repas plus sain, et une empreinte écologogique impact moindre aussi!  Cela dit, le chorizo que j’achète, comme celui de mes beaux-parents, contient très peu de gras.  Je ne fais jamais de plat avec du « chouriço » portugais traditionnel, c’est-à-dire du continent, car ils se servent de vinaigre et non de jus d’orange pour sa conservation.  Vous êtes prêts pour la recette ? Elle est plus courte que mes bla-blas ! La voici :

 

Ingrédients  (pour 4 personnes)

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 – 350 g de petits pois, frais ou surgelés

 – 1 CS d’huile d’olive

 –  225 g de chorizo de bonne qualité (donc sans conservateurs) ; coupé en morceaux

 – 700 g de tomates (charnues, épluchées et coupées en morceaux)

 – 1/4 cc de gros sel gris (non raffiné !), pas plus car le chorizo est un ingrédient salé

 – 2 poivrons (que l’on passe sous le grill)

 

 Préparation:

1.  Faire cuire les petits pois à la vapeur, 30 minutes environ.  Le temps dépend de la grosseur, de la fraîcheur des petits pois, mais aussi de l’état de fatigue du cuit-vapeur ! (Je crois que le mien a besoin d’un remplaçant…)

 2.  Pendant ce temps, mettre les poivrons sous le grill pour les débarrasser ensuite de leur peau ; opération facultative mais résultat plus digeste 😉

 3.  Mettre le chorizo dans un fait-tout à chauffer avec l’huile d’olive.  Dès qu’il a donné de la couleur à l’huile, ajouter les tomates ; cuire doucement 10 minutes avant de mettre les petits pois.  (C’est là que j’épluche les poivrons grillés.)

 

 

Poursuivre la cuisson un quart d’heure, temps pendant lequel on coupe les poivrons en lanières fines.  Après tout ce temps, les tomates ont réduit, libérant le lycophène que votre corps va utiliser comme antioxydant. 

Ajouter les lanières de poivrons à la fin de la cuisson afin de les réchauffer .  J’adore ce plat, et même si j’essaie tant bien que mal de réduire notre consommation de viande, ici c’est vraiment le chorizo qui lui donne son goût extra.  Miam!

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13 commentaires

    1. Bonsoir Nathalie, c’est souvent la marque Bonneterre mais j’ai aussi utilisé du chorizo Luis Gil, très bon. Attention, ils contiennent tous deux de l’ail, ce qui n’est pas un problème chez nous.

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