crème sans beurre, ou comment se prendre des bûches une veille de Noël!

Décidément, la confection de ce classique de Noël cette année aura été pour moi un parcours semé d’em-bûches 😩!

Pourtant, je m’étais organisée de manière à ce que la veille de Noël je ne sois pas en surcroît de travail. Le matin donc, au son de la BBC (j’ai écouté une dramatisation de Northanger Abbey de Jane Austen en 10 épisodes, ce qui m’a donné envie de relire ce classique) je me suis lancée dans la préparation de mon biscuit. Aucun problème, cuisson de 7 minutes, impeccable, et puis… (mal) inspirée par la récente émission du Meilleur Pâtissier sur les desserts de Noël, j’ai laissé ma bûche refroidir à plat, sans la rouler dans le torchon humide, alors que je ne procède JAMAIS ainsi d’habitude ! Résultat, une bûche qui s’est cassée, très moche, j’ai dû râcler la crème au pralin pour ne pas gaspiller, et le biscuit a fini en morceaux au congélateur pour que je me souvienne longtemps de cette leçon !

Re-biscuit, nouveau sirop d’imbibage, roulage sans problème, ouf, il fallait refaire un peu de crème pâtissière mais bon.

Je passe donc à l’étape de la crème sans beurre, et là, très bizarrement, elle a un aspect liquide. Ah ? Un passage au réfrigérateur ne changeant rien, je la mets au congélateur et je croise les doigts. Au sortir, trop dure à étaler, je bats, et je me retrouve avec la même consistance liquide, j’étale quand même sur ma bûche fourrée, et ça coule, ça n’a rien de présentable, et mon agacement augmente, d’autant plus qu’il est l’heure de se préparer pour la messe de Noël qui a lieu à 18h30.

Mes autres préparatifs ayant pris un peu de retard, je n’y ai plus touché et je suis allée au lit pas zen du tout ! Mal dormi, mais la nuit portant conseil, au réveil je me suis dit que le problème venait sûrement de la margarine, qui n’était pas la même que la semaine précédente ! À peine levée, j ’ai donc refait la crème, en n’ utilisant que le jaune d’œuf dans la préparation, et TA-DAH ! Une crème onctueuse que j’ai pu étaler sur ma bûche avant d’y planter quelques décorations.

Moralité : 1) ne pas changer une méthode qui marche et 2) ne pas substituer les ingrédients que l’on connaît par d’autres.

Et vous, quels déboires mémorables avez-vous connus ? Si vous me dites que vous ne ratez rien, je vais faire un gros complexe !

Ingrédients (pour tartiner une grande bûche)

45 g de margarine végétale non hydrogénée à température ambiante + 30 g d’huile de coco fondue

15 à 20 g de sucre glace maison (quantité à moduler selon l’arôme choisi). On obtient du sucre glace maison sans aucun additif en passant tout simplement du sucre blond de canne non raffiné dans un moulin à café électrique.

arôme : 2 cc de sirop de café maison (recette de ChefNini ici) ou d’extrait de café

1 jaune d’œuf

Préparation :

1. Bien mixer la matière grasse à l’air d’un pied mixeur.

2. Ajouter le reste des ingrédients, mixer à nouveau. Goûter et ajuster la quantité de sucre ou d’arôme à son goût.

18 commentaires

  1. ça arrive à tout le monde de se tromper, je rejoins Carole et les autres, ce qui ne m’empêche pas de te dire que tu es très certainement douée pour la cuisine. Plus douée que moi en tout cas 😉 Bises ! bonne soirée Joëlle 🙂

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      1. J’ai longtemps saupoudré mes tartes aux pommes de noix de muscade au lieu de la cannelle.
        Et dernièrement je ne comprenais pas pourquoi j’avais la bouche qui pétillait quand je mangeais ma salade. Je mettais du bicarbonate au lieu du sel, le packaging avait changé et il m’a fallu plusieurs jours pour m’y habituer.

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