voir le verre à moitié plein

Bonjour à tous !

« When life gives you a lemon, make some lemonade! » Ce dicton anglais (Quand la vie vous donne un citron, faites-en de la citronnade) je l’ai mis en pratique pendant ma convalescence. Je préfère voir le verre à moitié vide qu’à moitié plein, pas vous? Et, bien franchement, cette fracture du bras m’a apporté beaucoup de positif!

Avant tout, j’ai pu apprécier que les mots prononcés à notre mariage, « pour le meilleur et pour le pire, dans la santé et la maladie » n’étaient pas de vaines paroles. Sans ma Moitié, les choses du quotidien auraient été beaucoup plus compliquées…

Je suis reconnaissante aussi de tous ceux qui se sont enquis de ma santé au fil des jours, autour de moi et sur la toile! Merci 🙏🏻 !

Je regarde maintenant sous un nouvel éclairage les gens qui soufrent de handicap. Ils ont appris sinon à le surmonter, au moins à « faire avec » et recherchent sûrement plus notre aide que notre pitié.

Bien plus prosaïquement, j’ai constaté, surtout dans les premières semaines où me baisser était douloureux… que l’organisation de ma cuisine était archi–nulle inadaptée! Mes « bretons » m’avaient parlé d’une jeune femme japonaise, Mari Kondo, à l’origine d’une méthode qui incite à se débarrasser de l’inutile et à ranger différemment. Au final, un gain de place considérable, ce qui n’est pas du luxe au pays du soleil levant! Je me suis donc intéressée de plus près à cela et j’ai effectué des changements dans ma cuisine pour commencer, avec l’idée de moins me baisser et de mieux voir ce que j’avais. Fini la perte de temps à devoir déplacer des choses pour retrouver ce que je voulais, forcément caché derrière le reste! Par exemple, j’ai mis tous les épices sont je me sers le plus souvent dans un tiroir, couchés et calés dans un vicieux couvercle de boîte en carton (recyclage, recyclage!).

Ce tiroir et son voisin étaient autrefois pleins de torchons divers. Le simple fait de rouler les torchons au lieu de les plier et de les empiler m’en a libéré un!

Sur ma lancée, j’ai fait TOUS les tiroirs de la cuisine et du bureau, et là, j’ai découvert avec stupéfaction qu’on avait accumulé pas dix, pas vingt, pas trente, mais… une petite centaine de stylos divers qui, même avec du rangement régulier, finissaient par rouler et se cacher au fond. Aaaaargh!  La honte d’un tel gaspillage 🙄!

J’ai aussi suivi la méthode de pliage « Konmari » pour ranger à la verticale (et non à l’horizontale comme c’est courant de le faire), dans des cartons, de simples boîtes de chaussures ou des bennes en plastique, certains de nos vêtements. Je ne soulève plus pour retrouver le tee-shirt machin, je tire la boîte ou le tiroir et j’ai en un seul coup d’oeil la totalité de mes hauts.

J’ai déplacé la panière à linge de la salle de bains à la penderie de notre chambre ; ça a libéré de la place, pas négligeable quand on est « à mobilité réduite ». À l’intérieur de la panière, j’ai mis côte à côte deux grands sacs, un pour le blanc, l’autre pour la couleur. Un minimum d’effort de tri quand on y dépose le linge sale m’évite de me courber les jours de lessive : je n’ai qu’à tirer le sac pour extirper ce qui va passer dans la machine.

Cet accident idiot m’a donc poussée à faire travailler mon petit cerveau différemment et réorganiser mon quotiden de façon plus ergonomique et efficace ! D’ailleurs, je n’ai pas fini. Je vais repenser chacune de mes penderies. Alors, même si je ne suis pas encore tout à fait prête à conduire (C’est dingue comme le volant a pris du poids en huit semaines!), je suis heureuse d’être passée par ces moments difficiles. Pour moi, le verre est donc à moitié plein ! 

Bon, j’espère ne pas vous avoir trop ennuyés avec mes histoires de rangement…  Je reviens bientôt avec des recettes!

Et vous, quelles sont vos astuces pour ranger et vous faciliter la vie ?