terrine de dinde, et recette de mayonnaise express, sans sulfites et inratable 😊

(NOTE : This recipe will eventually be available in English on my other blog – patience, young Padawans !)

Accompagnée d’une salade et d’une mayonnaise maison* pour éviter les conservateurs, cette terrine se déguste froide. C’est donc un plat à préparer la veille, ce qui personnellement me convient parfaitement quand j’ai des invités le lendemain et que la météo se prête plus au pique-nique qu’au cassoulet ! Pour que la terrine ne soit pas sèche en bouche, j’ajoute de la poitrine de porc à la préparation, mais aussi… une courgette râpée, une de mes astuces pour glisser un peu plus de légumes dans nos assiettes ! Bien d’accord avec vous, dans chaque tranche on est encore loin de la fameuse recommandation des «cinq fruits et légumes » par jour ! Mais tout compte, n’est-ce-pas 😇?

Revenons-en à notre préparation. Si vous n’êtes pas équipés d’un hachoir, il faudra prévoir de demander à votre boucher de hacher les viandes pour vous – et parfois cela signifie de passer commande à l’avance.

Enfin, l’ajout de rondelles d’olives noires Kalamata est un plus que je recommande vivement !

*Recette pour une mayonnaise express sans sulfites, à faire de préférence avec des ingrédients bio :

Mélanger d’abord 2 CS d’œuf battu (glisser le reste dans une omelette, dans les œufs brouillés du petit-déjeuner, ou même dans la terrine qui suit!) à 2 cc de moutarde au vinaigre d’alcool + 1 cc de vinaigre de riz + une pincée de sel marin non raffiné et sans additifs, dans un récipient profond pour pied mixeur.

Ajouter peu à peu en mixant au pied mixeur, filet par filet, 60 ml d’huile de son choix (quant à moi, ici je préfère l’huile de pépins de raisin pour son goût neutre). La mayonnaise prend la consistance voulue sur la fin. Recette garantie inratable !

ATTENTION: toute reproduction ou utilisation de la recette qui suit à des fins commerciales est absolument interdite sans l’autorisation expresse de l’auteure de ce blog, ma cuisine sans sulfites.

Ingrédients (pour une terrine 6 à 8 personnes)

– 600g de filet de dinde haché

– 400g de poitrine de porc hachée aussi

– 2 CS de persil frais ciselé

– 1 courgette bio (crue) râpée, environ 250g

– 1 gros œuf battu + 1 CS de sel marin non raffiné, sans additif + ¼ cc de poivre blanc du moulin (facultatif)

– 25g d’olives noires kalamata bio dénoyautées, à couper en rondelles – celles que j’achète en vrac sont conservées à l’huile, sans vinaigre – demandez à lire l’étiquette si vous avez des problèmes avec les conservateurs

Préparation :

(Préchauffer le four à 200°C / 395 °F, chaleur traditionnelle)

1. Mélanger viandes hachées, persil ciselé, et courgette râpée (à savoir : on peut choisir d’éplucher totalement ou partiellement la courgette ; par contre, on râpe tout ce qui reste, même le cœur.)

2. Ajouter l’œuf battu  assaisonné de sel et de poivre, bien malaxer.

3. Ajouter enfin les rondelles d’olives.

4. Déposer dans un moule à terrine (le mien est en Pyrex) et faire cuire une bonne heure (1h10mn chez moi).

C’est tout. Vous pouvez décider de manger la terrine chaude, ou de la laisser refroidir avant de la servir. Si vous avez de la viande de qualité, très peu de jus va se former à la cuisson et votre terrine sera de bonne taille. Comme nous ne sommes que deux, j’en confie la moitié à mon ami le congélateur. Très pratique !

Vous l’avez peut-être constaté, il y a bien plus de recettes de légumes sur mon blog que de recettes carnées. Cela tient à plusieurs raisons :

– la première, c’est que la viande fraîche achetée chez un boucher de confiance ne contient pas de sulfites, donc inutile que je vous explique comment faire cuire un steak ou une grillade de porc !

– ensuite, bien que nous consommions régulièrement des produits animaux, (surtout ma Moitié, dont je respecte les goûts), nous n’en mangeons finalement pas beaucoup par rapport à la moyenne générale, et en tout cas pas à chaque repas, loin s’en faut. Ceci est une question éminemment personnelle; je n’impose rien à personne, je ne suis pas là pour ça.

– enfin, et surtout, mon défi personnel est de trouver des façons multiples et variées de nous faire consommer beaucoup de légumes, ou du moins la plus grande quantité possible, et cela malgré les limitations inhérentes aux problèmes d’intolérance de ma Moitié : pas d’oignons, peu de choux, pas de produits laitiers, donc pas de fromage goûteux pour cacher l’insipidité de certains légumes dont je tairai les noms, par crainte d’être poursuivie en justice pour diffamation! En ce moment ma tâche est particulièrement ardue : comme tous les ans en fin d’hiver il y a peu de légumes « acceptables », et de saison, à ma disposition. Nous subissons une cure forcée d’amaigrissement, à l’image de mon ami le congélateur ! Épuisé, notre stock surgelé de haricots verts du jardin ; épuisé aussi, celui de haricots secs (que j’ai fini hier avec ma recette de fenouil et tomates ). De la récolte de l’an dernier, il ne nous reste plus que des petits pois et des pommes de terre bien ridées 😕. La misère, quoi ! Il va falloir se remettre au jardin… Mon défi pour cette année : essayer d’y faire pousser des carottes 🐞🐌.

À propos de carottes, et pour terminer sur une note colorée, voici une salade de fin d’hiver originale avec une touche de cumin, proposée par Kathryn (recette en anglais sur son blog ici), que j’ai réalisée et vraiment aimée :

Bonne fin d’hiver à tous !