Si vous aimez le canard et le gingembre, vous vous laisserez peut-être tenter par cette recette. Pas franchement compliquée à faire, il faut compter 10 minutes de préparation, 1 heure de marinade, et une douzaine de minutes de cuisson.
Ingrédients: (pour 3 ou 4 personnes)
1 magret de canard (for my English readers: duck breast)
1 orange, bio de préférence
3 CS de tamari (et non de sauce soja qui contient du blé; j’espère que vous tolérez le tamari; chez nous, pas de problème jusqu’ici)
un morceau de gingembre frais
note: on peut ajouter un peu d’ail pressé si on le tolère
Préparation:
une heure à l’avance:
– Préparation de la marinade: laver l’orange, en presser le jus. (cela donne environ 6 CS de jus d’orange). Y ajouter les 3 CS de tamari, l’ail si l’on veut, et laisser mariner le magret, le côté viande baignant dans la marinade.
(Ne pas jeter la peau de l’orange: la congeler pour pouvoir en râper facilement l’écorce et parfumer gâteaux, crêpes…)
au moment de la cuisson:
– Protéger sa table de cuisson des éclaboussures de graisse qui ne manqueront pas de se produire!
– Faire chauffer une poêle anti adhésive. Quand elle est bien chaude, y déposer le magret, côté peau en bas, sans la marinade, que l’on réserve. Faire cuire 5 minutes (et c’est là que le canard se venge et éclabousse!) puis retourner le magret. Poursuivre la cuisson 5 minutes supplémentaires (ou plus si vous l’aimez moins saignant).
– PENDANT LA CUISSON, débarrasser le gingembre de sa peau en la grattant ou en l’épluchant finement. Le couper en petits morceaux et en extraire le jus à l’aide d’un presse-ail (oui, oui!). On obtient environ 1 cc de “jus de gingembre”. L’ajouter à la marinade réservée.
– Sortir le magret de la poêle, le couper en tranches de 1 cm d’épaisseur environ.
– De la poêle, ne conserver qu’une cuillérée à café environ de graisse de cuisson afin de confectionner la sauce à l’orange: Y verser la marinade épicée au gingembre, et mettre à feu vif 2 minutes pour qu’elle réduise. Remettre les tranches de magret, éteindre le feu. Laisser reposer quelques minutes supplémentaires, pendant lesquelles la viande va libérer des sucs et donner son goût final à la sauce qui va napper les tranches dans les assiettes.
Pour accompagner le magret, je l’ai servi ici avec des feuilles de bok choy et des “fausses frites de vrais légumes”, c’est-à-dire des patates douces rouges et blanches arrosées d’un filet d’huile d’olive et cuites tranquillement au four une demi-heure.