cardes et poisson au curry, quelques mots sur le problème des sulfites naturels, et un peu d’humour aussi!

C’est facile de donner du goût aux cardes (ou à leur cousin le pak choy) : les cuire avec des épices et un peu de poisson, en l’occurrence, du cabillaud, change vraiment la donne ! Du riz en accompagnement et le repas est pratiquement complet. Côté préparation, je trouve toujours que celle des cardes prend un peu de temps, puisqu’il faut les laver côte par côte, détail à prendre en compte avant de se lancer dans la cuisson. Heureusement, celle-ci est relativement rapide. À vos casseroles !

ATTENTION: toute reproduction ou utilisation de cette recette à des fins commerciales est absolument interdite sans l’autorisation expresse de l’auteure de ce blog, ma cuisine sans sulfites.

Ingrédients (pour quatre personnes)

1 ou 2 échalotes, ou aucune si vous ne les tolérez pas du tout (explications après la recette)

un peu moins d’1 kilo de cardes ou de pak choy*

– ¾ cc de poudre de curry, bio de préférence

– ½ cc de gros sel marin non raffiné

– 200g de tomates (qui peuvent venir du congélateur, ou concassées en conserve ; j’en ai repéré en magasin bio qui ne contiennent pas d’acide citrique – attention à bien lire les étiquettes!)

– 400g environ de poisson type cabillaud, frais ou partiellement décongelé

– de l’huile d’olive

*L’avantage du pak choy par rapport aux cardes, c’est que ses côtes, plus épaisses, contiennent davantage d’eau et peuvent se conserver plus longtemps une fois coupées (mais non détaillées) et placées dans un récipient bien hermétique au réfrigérateur.

*Préparation :

1. Éplucher l’échalote et laver les cardes. Enlever la verdure, en réserver une partie et couper les côtes en petits tronçons réguliers. Éplucher également les tomates si on veut, puis les détailler en cubes.

2. Mettre un fond d’huile d’olive dans un wok ou une cocotte, y déposer l’échalote hachée et mettre à chauffer. Dès que l’huile commence à chanter 🎶, ajouter les tronçons de cardes, et faire revenir 2 à 3 minutes, le temps que les cardes deviennent translucides. Pendant ce temps, découper quelques-unes des feuilles réservées en minces lanières.

3. Ajouter 200g de cubes de tomates épluchées, la verdure, assaisonner avec ¾ cc de poudre de curry et la ½ cc de gros sel. Remuer et faire cuire à couvert, feu moyen-doux, 5 minutes. Pendant ce temps, découper les 400g de cabillaud en cubes.

3. Ajouter le poisson, faire cuire 5 à 10 minutes supplémentaires.

Un plat léger après les excès de Noël!

NOTE : this recipe is available in English on my other blog here.

J’ai régulièrement des questions sur ma boîte mail concernant les aliments à éliminer pour cause de sulfites. Chaque fois, je suis dans l’impossibilité de donner une réponse nette, tellement cela dépend de la quantité absorbée et du seuil de tolérance de chacun aux sulfites. Au lieu de cela, je préfère vous donner ici une petite explication et un exemple personnel. Les échalotes, comme les oignons, l’ail, le poireau, et les crucifères sont des aliments riches en soufre, à des degrés différents, qui ne sont répertoriés nulle part, hélas. Cela doit dépendre du type de culture et de la nature du sol, ce qui rend impossible une analyse fiable. Quoi qu’il en soit, il faut savoir que pendant la digestion ce soufre se transforme en sulfites, ce qui explique que les intolérants comme ma Moitié doivent être vigilants et ne pas trop en consommer. Plus facile à dire qu’à faire. Il y a deux semaines, j’ai fait une soupe russe, le célèbre « borscht », en m’inspirant de deux recettes en anglais, celle de Dolly et celle de Helen. J’ai évidemment adapté en éliminant le choux de la liste d’ingrédients et en replaçant les oignons par des échalotes, habituellement tolérées par mon mari à condition d’y aller modérément. Là, il y en avait davantage que ma limite ordinaire ; mais en plus j’ai utilisé un bouillon de pot-au-feu (sorti du congélateur) en oubliant que celui-ci avait été réalisé avec des poireaux… Résultat, le lendemain, œdème à l’œil. Ce n’était pas dû à autre chose, puisque quelques jours plus tard, nous avons terminé la soupe, avec les mêmes effets, hélas. Il faudra que je retente l’expérience avec le même type de bouillon, mais sans mettre d’échalotes du tout. C’est vraiment dommage.  Il n’a plus voulu sortir: imaginez un peu le look du type masqué à l’ère COVID, avec en plus des yeux boursouflés ! Et pour terminer l’année dans la bonne humeur malgré tout, exceptionnellement, voici une photo de moi… parée pour la sieste durant le séjour de nos enfants avec nous; par prudence, nous avions décidé de porter un masque à la maison pendant les premiers jours…

Bonne fin d’année à tous, prenez soin de vous et de vos proches!

12 commentaires

  1. Un joli plat de légumes et de poisson ! Comme toi j’utilise beaucoup la tomate, pour diminuer le lait, je ne le supprime pas ; je ne suis pas allergique, mais mes douleurs augmentent et mon nez coule abondamment si j’en consomme trop . Pour ton mari c’est sûrement très difficile. Superbe ta photo masquée !!! Bisous

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  2. Je n’avais pas reçu ton article.
    Greuuuuuu….
    Merci pour ton message avec cette délicieuse recette. Miam miam….
    J’ai ri en te lisant, J’aime beaucoup ton déguisement. Je comprends ton mari, ce n’est pas drôle.
    Ma belle fille est allergique aux noix de st-jacques et au pamplemousse.
    Pendant les fêtes, j’ai préparé différents petits fours que j’ai réchauffé au four. Mais j’avais des petites bouchées à la st Jacques réchauffées avec le reste, vraiment peu ..
    Elle n’a pas pu manger car cuit en même temps que le reste.
    😓

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    1. Ces allergies qui nous empoisonnent la vie… et qui vont compliquer la vaccination pour certains 😞. Bon, on reste confiants et on croise les doigts! Nous aussi nous avons mangé des noix de Saint Jacques le jour de l’an 😋

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